Un reportage de Mouna, Nelson et Charles
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, quand un Juif ou un membre de la résistance était arrêté, il était enfermé dans le fort de Breendonk qui était transformé en prison. C’était un “camp de transit”. Les prisonniers y séjournaient en attendant leur transfert vers les camps de concentration allemands. Roger De Coster n’avait pas seize ans quand il est arrivé dans le camp. Roger a été le plus jeune détenu de Breedonk.
Le fort vu du ciel
La ration quotidienne d’un prisonnier
Voici la ration quotidienne d’un prisonnier de Breendonk :
- Le matin : une petite tasse de café fait à base de glands ;
- Le midi : une seule louche de soupe aux légumes (beaucoup d’eau, des légumes et quelques pommes de terre) ;
- Le soir : 400 grammes de pain.
La torture ou la douceur ?
À l’interrogatoire, le prisonnier arrivait avec un sac sur la tête. On commençait par créer un climat amical pour qu’il parle. Mais s’il ne parlait pas, il était torturé.
Leurs instruments de torture étaient horribles ! Par exemple, des barres de fer chauffées qui étaient tapées sur leur dos. Ou alors, les bourreaux pendaient les prisonniers ; quelquefois ils tombaient dans les pommes...
Les gardiens allemands de la prison